lundi 8 septembre 2014

Quel avenir pour Internet et le web ? Le web serait-il en train de perdre ses principes fondateurs ?

En mars 1993, Sir Tim Berners-Lee réussit à convaincre le CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire) d’adopter le World Wide Web (3W). En inventant le web, Sir Tim avait pour objectif de rendre simple et facile le partage de fichiers entre deux ordinateurs connectés. Le grand public a été rapidement conquis par les principes du 3W. Aujourd’hui, plus de 40% de la population mondiale est connectée à Internet, soit près de 3 milliards d'internautes dans le monde. Des chiffres qui confirment une véritable réussite d'Internet et en particulier celui du W3. 

Idéalement, le principe fondamental du Web était de faciliter le partage d'informations entre les internautes, et ce, gratuitement. Le Web est utilisé pour faire des pétitions, pour faire valoir la volonté d'un peuple donné, pour lutter contre des faits, pour sauver des vies, etc. On se rappelle qu'en 2012, un Sud-Africain a été sauvé d'un kidnapping grâce à Twitter. Le Web, c'est également une technologie d'aide humanitaire. Par exemple, après le séisme d'Haïti, la société GeoEye a publié des images satellitaires des zones dévastées par le séisme sur le web sous une licence libre permettant à toute personne de pouvoir les utiliser. Ces images ont ensuite été utilisées par les secours sur Open Street Map pour rapidement retrouver les zones dévastées. Cet acte est une illustration de ce à quoi était promu le Web et son inventeur s'en réjouit.

Si le principe fondamental du 3W était un meilleur partage de connaissances, qu'en est-il aujourd'hui ?

Cependant, la navigation sur Internet est de nos jours monétisée. La plupart des sites internet font de la publicité intrusive ou ciblée, et les grands maîtres du domaine restent les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, …) et Google. Tous ces géants du web ont donné une autre forme d'utilisation au web et il faut dire que c'est grâce à eux qu'Internet fait maintenant partie du quotidien de monsieur "Tout le monde". Une étude a même révélé que les mobinautes passent plus de 17% de leur temps sur Facebook. Le meilleur moyen de communiquer aujourd'hui reste donc les réseaux sociaux et aucune entreprise n'est plus en mesure de se passer de ce moyen de communication. Les géants du web en ont conscience et en profitent pour se remplir les poches.

De plus en plus de méfaits se font sur Internet par le biais du web. La vie privée des internautes est menacée ; les chiffres d'affaires de l'industrie de la pornographie croissent de jour en jour ; les entreprises prennent du plaisir à surveiller leurs employés sur le net. C'est notamment sur le web que l'on retrouve les plus grands propos racistes et les incitations à la violence. Les employés perdent un temps considérable sur les réseaux sociaux au lieu de travailler et cette situation provoque le plus souvent un « licenciement en ligne » de la part des employeurs. Rappelez-vous de la façon, dont Rakesh Agrawal, Directeur de la stratégie chez Paypal avait été licencié pour avoir critiqué ses collègues sur Twitter (voir image ci-dessous). La liberté d'expression semble être brimée, nombreux sont ces employés qui ont été licenciés pour avoir donné leurs points de vue sur des sujets donnés ou pour avoir critiqué.



La relativité des opinions n'existe presque plus sur Internet. L'Internaute doit désormais réfléchir maintes fois avant de donner son avis sur un sujet donné. Les publications sur le web se font désormais avec crainte. Il y a également la gestion des droits numériques (DRM) qui empêche un réel partage de connaissances sur Internet. Les menaces ont aussi pris de l'ampleur sur le Web. Souvenez-vous des nombreux comptes sociaux comme ceux de Skype ou encore de Forbes, qui avaient été détournés par l'armée électronique syrienne (SEA). En octobre dernier, un marocain de 17 ans avait été condamné pour trois mois de prison après avoir menacé Barack Obama de mort sur Twitter. Il fut accusé de « crime électronique ».

« Internet et les réseaux sociaux encouragent de plus en plus les gens à s'organiser, à agir et faire éclater au grand jour des méfaits commis aux quatre coins de la planète. Cela menace certains gouvernements et entraîne une augmentation de la surveillance et de la censure qui menace à son tour l'avenir de la démocratie » avait déclaré Tim Berners-Lee.

C'est grâce à Internet que le phénomène de cybercriminalité a pris de l'ampleur à tel point que nul n'est en mesure de suffisamment lutter contre. Les diverses révélations d'Edward Snowden au sujet de l'espionnage de masse de la NSA (retrouvez le dossier de la rédaction sur l'espionnage de la NSA) et celui du GCHQ en Angleterre ont ravivé les inquiétudes au sujet de la vie privée sur Internet à tel point que Tim Berners-Lee plaide pour un projet de loi pour les internautes. A l'occasion du 25e anniversaire du Web, Sir Tim avait déclaré : « à moins que nous ayons un Internet ouvert, neutre sur lequel nous pouvons compter sans nous soucier de ce qui se passe au niveau des backdoors, il ne pourrait y avoir un gouvernement ouvert, une bonne démocratie, une bonne santé et une communauté connectée ».


 Que pensez-vous de l'actuelle utilisation d'Internet en général et du Web en particulier ?

 Est-ce le chemin qui était prédéfini pour le Web ?

 Un projet de loi pour les internautes résoudra-t-il le problème ?

 Que faire pour avoir un Internet ouvert et conserver les principes fondamentaux du Web ?

Salaire des cadres : les informaticiens grands perdants en 2014 Avec une faible hausse de 0,7%


Le réseau de recrutement Expectra, filiale du groupe de services en ressources humaines Randstad France, vient de publier la douzième édition de son baromètre des salaires des cadres.

Dans un contexte morose où le salaire des cadres enregistre une timide progression, le secteur de l’informatique et des télécoms se distingue par l’une des plus faibles performances, entraînant un renversement total des tendances par rapport à 2013.

Alors que la moyenne des progressions tous secteurs confondus est évalué à 0,9%, le secteur de l’IT s’en sort avec une augmentation de seulement 0,7% et clôture le classement. Le secteur des Ressources Humaines affiche la meilleure progression moyenne de salaires (+1,51%).


Pourtant, en 2013, les ingénieurs de la filière IT (Informatique & Télécoms) s’étaient accaparés des trois premières places, réalisant au passage la meilleure revalorisation sectorielle, avec une augmentation de 1,8% par rapport à 2012.

Pour Expectra, cette faible progression reflète la croissance du chiffre d’affaires du secteur, attendue sur l’ensemble de l’année à seulement 1,1 %, selon les prévisions du Syntec numérique. L’architecte technique s’en sort le mieux avec une augmentation de salaire de 3,3 % pour un salaire médian de 44 610 euros. Cette fonction doit sa progression aux deux principaux enjeux relatifs au Cloud computing, l’accès optimisé aux données et la sécurité.


Cependant, suite à l’engouement de l’IT pour le Cloud, la mobilité et le Big Data, les développeurs, ainsi que les chefs de projet et consultants décisionnels positionnés sur ces segments réussissent néanmoins à tirer leur épingle du jeu. Si les salaires ne sont pas significativement en hausse pour ceux-ci, un grand nombre d’opportunités de recrutement s’offrent à eux, en hausse respective de 15 % et 10 %.

Pour réaliser son baromètre, Expectra s’est basé sur plus de 68 800 fiches de paie, représentant 117 qualifications, dont 60 fonctions-cadres et 57 fonctions ETAM (employés, techniciens et agents de maîtrise), sur les métiers de cinq grandes filières d'activité : l'informatique et les télécommunications, l'ingénierie et l'industrie, la comptabilité et la finance, les ressources humaines et le juridique et enfin les métiers du commercial et du marketing.

Source : Expectra

Et vous ?

 Qu'en pensez-vous ?

Part de marché des OS : Windows XP baisse légèrement Tandis que Windows 8.x progresse



Net Applications et StatCounter, deux cabinets qui publient chaque mois des chiffres sur les parts de marché des systèmes d’exploitation à travers le monde, s’accordent sur un fait : Windows XP a perdu presque 1 % de part de marché au cours du mois d’aout.

Selon Net Applications, la part de marché de Windows XP est passée de 24,82 % en juillet à 23,89 % au mois d’aout, soit une perte de 0,93 point. À ce rythme, il faudra plus de deux ans au système d’exploitation pour disparaitre des radars de Net Applications. Du côté de StatCounter, l’OS est passé de 15,15 % de PDM à 14,29 %.


Depuis janvier 2014, Windows XP a perdu progressivement des utilisateurs, avec une part de marché qui est passée, d’après les chiffres de StatCounter, de 19,21 % à 14,29 % au mois d’aout 2014.

L’OS qui bénéficie de cette baisse est Windows 8. Après un mois de juillet où Windows 8.x a enregistré une légère baisse, le mois d’août s’annonce plus reluisant pour le système d’exploitation, qui voit sa part de marché passer de 12,48 % en juillet à 13,37 %, soit une hausse de 0,89 point, d’après Net Applications. Même son de cloche chez StatCounter, sauf que contrairement à Net Applications où Windows 8 et Windows 8.1 ont enregistré des gains, seul Windows 8.1 voit sa part passer de 7,45 % à 8,25 % en août, tandis que Windows 8 baisse de 0,18 point (avec une part de marché qui passe de 7,51 à 7,33 %). Le couple Windows 8.x se retrouve donc avec une progression de 0,62 %, selon StatCounter.


Windows 7, l’OS le plus populaire au monde, stagne littéralement et perd même 0,01 point sur le graphique de Net Applications, alors que du côté de StatCounter, on note une progression du système d’exploitation, dont la part de marché est passée de 55,33 % à 55,67 %.

En analysant les visites de Developpez.com, on constate que plusieurs développeurs et IT pro ont abandonné Windows XP, qui ne détient qu’une part de marché de 10,42%, derrière Windows 8.1 qui occupe la seconde place du classement avec part de 11,68%. Windows 8, quant à lui, ne détient qu’une part de 5,05% et Windows 7 domine largement avec une part de marché de 69,75%.

Les chiffres de Net Applications sont établis à partir de 160 millions de visiteurs uniques par mois pour 40 000 sites Web, tandis que ceux de StatCounter reposent sur près de 15 milliards de visites mensuelles de près de 3 millions de sites Web à travers le monde.

Sources : Net Applications, StatCounter

Microsoft, soupçonné d’infractions à la législation à la concurrence, fait l’objet d’une enquête antitrust en Chine. Les autorités chinoises avaient fait irruption dans quatre des bureaux de l’entreprise en juillet dernier pour procéder à des perquisitions. L’enquête avait été ouverte suite à plusieurs plaintes d'entreprises au sujet des problèmes de compatibilité dans Windows et Office, et de la large domination de Windows sur le marché chinois. Windows, à lui seul, représenterait près de 95 % de PDM en Chine. L’enquête avait par la suite été étendue le mois dernier au navigateur Internet Explorer et à Windows Media. L'Administration d'État pour l'industrie et le commerce (SAIC) reproche à Microsoft de n’avoir pas été transparent au niveau de la commercialisation de Windows et Office, et d’avoir proposé par défaut Internet Explorer et son lecteur multimédia dans son OS. L'organisme chinois de régulation de la concurrence a sommé Microsoft de s’expliquer par écrit sur le sujet, dans un délai de 20 jours. Si Microsoft invoque des raisons valables justifiant le besoin de dissimuler des informations ou de regrouper ses ventes de logiciels, son attitude ne pourra être qualifiée d’abus de position dominante, estime Wei Shilin, expert de l'Association des avocats de Beijing. « Microsoft pourrait justifier son comportement par des raisons de sécurité. Mais, au vu des enquêtes dans lesquelles le groupe a déjà été impliqué sur d'autres marchés, comme l'Union européenne, ces motifs ne semblent pas très convaincants », a expliqué Wei. Il faut noter que Microsoft a déjà fait l’objet d’une telle enquête en Europe, qui s’était soldée par une amende de 561 millions d'euros et la société avait été obligée de vendre des éditions de Windows qui offrent la possibilité à l’utilisateur de choisir son navigateur lors de l’installation de l’OS. Les relations entre Microsoft et la Chine sont tendues depuis plusieurs mois, notamment à cause du refus d’étendre le support de Windows XP par le géant américain pour la Chine, et l’interdiction de Windows 8 sur les PC du gouvernement. La Chine souhaite réduire sa dépendance de la firme et des géants de l’IT américains, en faveur de solutions locales. Source : SAIC Vous avez aimé cette actualité ? Alors partagez-la avec vos amis en cliquant sur les boutons ci-dessous :


Microsoft, soupçonné d’infractions à la législation à la concurrence, fait l’objet d’une enquête antitrust en Chine. Les autorités chinoises avaient fait irruption dans quatre des bureaux de l’entreprise en juillet dernier pour procéder à des perquisitions.

L’enquête avait été ouverte suite à plusieurs plaintes d'entreprises au sujet des problèmes de compatibilité dans Windows et Office, et de la large domination de Windows sur le marché chinois. Windows, à lui seul, représenterait près de 95 % de PDM en Chine. L’enquête avait par la suite été étendue le mois dernier au navigateur Internet Explorer et à Windows Media.

L'Administration d'État pour l'industrie et le commerce (SAIC) reproche à Microsoft de n’avoir pas été transparent au niveau de la commercialisation de Windows et Office, et d’avoir proposé par défaut Internet Explorer et son lecteur multimédia dans son OS.

L'organisme chinois de régulation de la concurrence a sommé Microsoft de s’expliquer par écrit sur le sujet, dans un délai de 20 jours.

Si Microsoft invoque des raisons valables justifiant le besoin de dissimuler des informations ou de regrouper ses ventes de logiciels, son attitude ne pourra être qualifiée d’abus de position dominante, estime Wei Shilin, expert de l'Association des avocats de Beijing. « Microsoft pourrait justifier son comportement par des raisons de sécurité. Mais, au vu des enquêtes dans lesquelles le groupe a déjà été impliqué sur d'autres marchés, comme l'Union européenne, ces motifs ne semblent pas très convaincants », a expliqué Wei.

Il faut noter que Microsoft a déjà fait l’objet d’une telle enquête en Europe, qui s’était soldée par une amende de 561 millions d'euros et la société avait été obligée de vendre des éditions de Windows qui offrent la possibilité à l’utilisateur de choisir son navigateur lors de l’installation de l’OS.

Les relations entre Microsoft et la Chine sont tendues depuis plusieurs mois, notamment à cause du refus d’étendre le support de Windows XP par le géant américain pour la Chine, et l’interdiction de Windows 8 sur les PC du gouvernement. La Chine souhaite réduire sa dépendance de la firme et des géants de l’IT américains, en faveur de solutions locales.

Source : SAIC