samedi 20 juin 2015

La CNIL ordonne à Google d'étendre le droit à l'oubli aux domaines hors UE Dans un délai de 15 jours

La commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) vient de sommer Google d’appliquer le droit à l’oubli à l’ensemble de ses domaines y compris les extensions non européennes.

Pour rappel, la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) a pris une sanction contre Google en mai 2015. Elle a ainsi exigé que le géant US procède à la suppression des liens internet obsolètes ou non pertinents dans ses résultats de recherche ; les liens qui portent atteinte à la vie privée des résidents de l’UE.

Après des centaines de milliers de demandes reçues, le géant de la recherche en ligne a entamé le déréférencement des liens pour les demandes approuvées, mais en se limitant aux domaines européens. Ce qui signifie que les informations supprimées pourront toujours figurer dans les résultats de recherche sur Google.com et sur les domaines hors UE.

Face à ce processus qui ne satisfait pas le droit à l’oubli des utilisateurs, les autorités nationales de protection des données (DPA) représentées par le groupe de travail Article 29 (A29), ont demandé au géant américain d’étendre l’application du droit à tous ses domaines. Le groupe de travail A29 a par ailleurs donné la possibilité aux utilisateurs européens pour lesquelles les demandes n’ont pas été approuvées par Google de saisir leur DPA locale.

En réponse à la demande des gardiens de la vie privée, Google et un comité consultatif commandité par la firme de Mountain View ont, l’un après l’autre, convenu que le droit à l’oubli devrait se limiter à l’Europe puisqu’il s’agit d’un concept européen.

C’est suite à de nombreux rejets de demandes de suppressions de données que la CNIL a été saisie pour des centaines de requêtes faites à Google par des utilisateurs français.

Suite à l’analyse de ces demandes, la DPA française a jugé que plusieurs de ces réclamations méritaient l’approbation de Google et a donc demandé que celles-ci soient traitées par le géant de l’IT. La CNIL a encore exigé que le droit à l’oubli soit appliqué à tous les domaines Google - en Europe comme ailleurs - et cela dans un délai de 15 jours.

L’autorité française de protection des données estime en effet que pour être conforme à la décision de justice de la CJUE, le droit à l’oubli ne devrait pas se limiter aux domaines de l’UE.

La CNIL précise avant tout qu’il ne s’agit pas d’une sanction, et elle ne compte pas non plus prendre des mesures contre Google, si la société se met au travail dans le délai imparti. Dans le cas contraire, la présidente pourra demander aux personnes chargées de « sanctionner les manquements à la loi ‘informatique et libertés’, de prononcer une sanction » à l’égard du géant de la recherche en ligne, a écrit la commission sur son blog.

Source : CNIL

Visual Studio 2015 : Microsoft présente les améliorations apportées à l'éditeur JavaScript Support natif d'AngularJS, RequireJS et ECMAScript 2015

Microsoft vient d’apporter des améliorations à son éditeur JavaScript dans son environnement de développement Visual Studio 2015.

Dans la version Community Edition comme l’Enterprise Eiditon, les bibliothèques AngularJS et RequireJS ont été intégrées. Par le passé, ces bibliothèques n’étaient pas prises en charge par défaut. Désormais, c’est possible de faire appel aux bibliothèques AngularJS et RequireJS et bénéficier par la même occasion des options de codage offertes par Visual Studio telles qu’Intellisense, Go To Definition ou encore la barre de navigation.


Cette dernière permet d’accéder aux identificateurs que vous utilisez fréquemment. Les utilisateurs pourront parcourir plus aisément leur code en s’aidant de cette fonctionnalité. Ci-dessus, une illustration de l’usage de la barre de navigation avec ECMAScript 2015.

À côté de ces nouvelles caractéristiques supportées, Microsoft a également apporté à Visual Studio 2015 la prise en charge des commentaires de documentation JSDoc. Il faut rappeler que JSDoc est un générateur de commentaires servant la documentation du code JavaScript.

Il est généralement utilisé par une grande partie de communauté de développeurs JavaScript pour produire générer des commentaires de documentation pour les méthodes, paramètres, classes, espaces et autres objets sans coup férir. Le visuel ci-dessous pourra servir de témoignage de cette fonctionnalité.


Pour plus de détails, vous pouvez également consulter cette page.

Il faut également inclure au nombre des supports pris en charge, les spécifications du standard ECMAScript 2015 anciennement connu sous le nom ECMAScript 6. Les classes, les lamdas, les symboles, les proxys etc ainsi que bien d’autres API sont également supportés. Vous pouvez utiliser ce lien pour accéder à la liste complète des spécifications prises en charge pour ES2015.

Toutefois, les spécifications de cette norme ne sont pas toutes encore prises en charge. Microsoft compte travailler afin de soutenir le standard de manière complète. Rendez-vous est donc pris avec les prochaines itérations du produit afin de voir des ajouts tels que les modules ou les générateurs être intégrés.

En dernier point, Microsoft a introduit dans cette version de Visual Studio la possibilité d’utiliser la liste des tâches de l’éditeur avec le code JavaScript afin de suivre les traces des commentaires tels que//TODO,//HACK,//UNDONE ou encore les jetons de commentaires personnalisés.


En plus de ces différentes améliorations, la firme de Redmond a également mis un point d’honneur à l’amélioration des performances, les corrections de bug et l’intégration de plusieurs autres mises à jour afin d’améliorer l’expérience utilisateur de cet éditeur pour JavaScript.

Source : Blog MSDN

mardi 16 juin 2015

WWDC 2015 : Swift devient open source Apple va publier le code source de son langage de programmation

Apple a créé la surprise lors de la première journée de sa conférence WWDC 2015 qui se tient à San Francisco, en annonçant que son langage de programmation Swift passe en open source.

La firme a la pomme croquée va publier le code source du compilateur et des bibliothèques de bases de Swift. Le but de cette manœuvre est de rendre Swift accessible à un nombre plus important de développeurs.

« Nous pensons que Swift est le prochain grand langage de programmation. Celui qui sera utilisé pour créer des applications et faire la programmation système pendant les 20 années à venir », a affirmé lors de sa Keynote Craig Federighi, vice-président responsable du génie logiciel chez Apple. « Nous pensons que Swift doit être partout et utilisé par tout le monde. »


Swift avait été présenté par Apple il y a un an, lors de la dernière édition de la conférence WWDC. Swift marque la rupture avec C (sur lequel repose Objective-C) en introduisant une nouvelle syntaxe, proche des langages de script comme Python.

Par rapport à Objective-C, Swift introduit de nouveaux opérateurs, prend en charge les types de variables comme les Tuples et les types facultatifs, les génériques, les « closures », les structures qui supportent des méthodes, les extensions et les protocoles, les itérations rapides sur une plage ou une collection, le support des modèles de programmation fonctionnelle, etc.

Swift a été rapidement adopté par les développeurs à sa sortir, permettant au langage de battre les records sur de nombreux indices, notamment l’indice Redmonk.

Un groupe de développeurs avait envoyé en octobre 2014 une lettre à Tim Cook, le PDG d’Apple, exhortant celui-ci de faire passer Swift en open source. On dirait que la demande de ceux-ci n’est pas tombée dans des oreilles de sourd.

Par ce geste, Apple suit une voie déjà adoptée par d’autres géants de l’IT. Google, par exemple, développe son langage de programmation Go en open source. Microsoft, pour sa part, a annoncé il y a quelques mois la publication en open source d’une partie du Framework .NET.

Source : WWDC 2015

Ubuntu Touch, Firefox OS, Tizen : quel avenir pour ces OS mobiles open source ? Ces derniers ont du mal à convaincre des utilisateurs

Non, ils ont encore un bel avenir - 58.82%Oui, ils arrivent trop tard - 29.41%Neutre, je n’ai pas d’opinion - 11.76%
  Dévoilés il y a pratiquement deux ans, Ubuntu Touch, Firefox OS et Tizen, des systèmes d’exploitation qui se positionnent comme des alternatives open source à Android et son monopole, n’ont pas réussi à bousculer le marché.

Nos trois systèmes d’exploitation ont du mal à se frayer un passage sur le marché. Peu de smartphones fonctionnent dessus, et ceux qui sont disponibles sur le marché ne rencontrent pas un réel succès. De plus, les développeurs ne semblent pas suivre le mouvement, car peu sont ceux qui se sont lancés dans la production d’applications pour les galeries de ces OS.

Firefox OS : entre remises en question et perte de son père

Le premier de la liste qui semblait le plus prometteur est Firefox OS. Développé par la fondation Mozilla pour réduire la domination des écosystèmes fermés, dont Android et iOS, Firefox OS repose sur les technologies du Web et ambitionne d’ouvrir le plein potentiel des terminaux mobiles aux applications Web.

Mozilla s’était concentré essentiellement sur le segment d’entrée de gamme en produisant des terminaux à faible coût. L’année dernière, l’organisme en collaboration avec ses partenaires, a mis sur le marché Klif, un smartphone disponible à partir de 25 dollars.


Cependant, les smartphones sous Firefox OS ont enregistré un succès mitigé. Mozilla a changé de stratégie et compte désormais miser plus sur la qualité et l’expérience utilisateur que sur le prix. La fondation va désormais développer des smartphones haut de gamme et ouvrir son OS mobile aux applications Android. Un virage qui contraste toutefois avec les fondements de Firefox OS : un système d’exploitation pour le Web ouvert.

Mozilla cherche des voies et moyens pour faire émerger son OS. Mais son avenir semble sombre et il vient de perdre son géniteur. Andreas Gal, directeur technique de la fondation Mozilla, connu pour avoir développé Boot2Gecko, le socle de Firefox OS ou encore le compilateur JavaScript TraceMonkey, vient de quitter le navire. Après sept ans au service de la Fondation Mozilla, il souhaite se lancer dans la création de sa propre startup spécialisée dans l’internet des objets. Il s’en va avec deux autres ingénieurs qui travaillaient sur Firefox OS.

Ubuntu Touch : un manque de smartphones dédiés sur le marché

Le paysage d’Ubuntu Touch aurait été différent si Canonical avait réussi, via le financement participatif, à produire son smartphone Ubuntu Edge. Ce dernier était un smartphone haut de gamme, au design réussi, qui possédait des fonctionnalités avant-gardistes, dont la possibilité de transformer son smartphone en un PC après une connexion à un clavier et un écran externe.

Malgré l’échec du projet, Canonical était très optimiste en ce qui concerne l’avenir de l’OS. Sauf que, pratiquement deux ans après le lancement de l’OS en version stable, aucun constructeur n’a développé de smartphones sous Ubuntu Touch.


Les seuls modèles disponibles sur le marché sont ceux développés par le fabricant espagnol BQ, et il s’agit de modèles initialement construits pour Android, qui ont été portés à Ubuntu Touch. Un smartphone développé uniquement pour l’OS est encore attendu.

Tizen : Samsung vise les TV connectées et les smartwatch

Avec le soutien d’un géant de l’industrie du mobile comme Samsung, on s’attendait à de meilleurs résultats pour Tizen. L’OS devait permettre à Samsung de réduire sa dépendance d’Android. Mais le constructeur a continué à privilégier Android, et le peu de smartphones sous Tizen a été lancé uniquement dans des marchés précis, dont l’Inde et la Russie.

Samsung semble avoir donné une autre direction au projet. En début 2015, la firme a annoncé que toutes ses télévisions connectées tourneront sous Tizen cette année. Le constructeur va également lancer cette année Gear A, sa première montre connectée sous Tizen.


Toutefois, des rumeurs font état du fait que Tizen figure encore parmi les priorités de Samsung, et que le plan de basculer d’Android vers l’OS serait toujours en étude.

Finalement, ces systèmes d’exploitation qui étaient prometteurs en 2013, n’ont pas réussi l’exploit de grignoter des parts de marché à Android, qui domine largement l’écosystème du mobile et iOS, dont les ventes d’iPhone continuent à battre des records.

Mais ils n’ont pas pour autant renoncé.

vendredi 5 juin 2015

Google étend les capacités de son Chromecast Avec une attention particulière portée au jeu vidéo

« Depuis le lancement de Chromecast, le premier dispositif Google Cast, nous avons assisté à un énorme succès. 17 millions d'appareils Chromecast ont été vendus, avec un bouton Cast touché 1,5 milliard de fois, ont changé la façon dont les gens regardent la télévision. Aux États-Unis, les utilisateurs Chromecast actifs consomment 66% plus de contenu par jour que lors de son lancement en juillet 2013. Nous voyons une augmentation de 45% sur YouTube montre le temps sur une activation Chromecast », ont annoncé Nathan Camarillo et David Allison, les responsables produit Google Cast. Mais Google ne compte pas en rester là.

En effet, les utilisateurs de la Chromecast de Google seront bientôt en mesure de diffuser plus que des fichiers vidéo et audio depuis leurs appareils mobiles sur la télévision. En plus de cette faculté, ils seront également en mesure de jouer à des jeux Android et iOS sur leurs grands écrans. Il faut dire que durant la Google I/O, Mountain View a annoncé de nouveaux outils développeurs spécialement pour les applications mobiles afin d’apporter une expérience nouvelle à la télévision.

Google explique que la nouvelle API Remote Display permettra aux développeurs de proposer une expérience sur mesure pour les utilisateurs d’iOS et Android sans qu’il ne soit nécessaire de refléter un contenu identique entre les appareils mobiles et le dispositif Google Cast.


Contrairement à l'option « Casting Your Android Screen » (mouler votre écran Android) qui est actuellement disponible sur Chromecast, les nouvelles API permettront aux jeux iOS et Android d’envoyer des frames vidéo et audio sur un téléviseur sur lequel les utilisateurs pourront jouer sans la nécessité d’une console de jeux. En outre, une nouvelle API Game Manager pour Google Cast facilitera aux développeurs la construction d’une expérience multi-joueurs. Un support des applications de jeu qui pourrait bel et bien booster la popularité des Chromecast.

Google a également publié de nouvelles API qui vont bientôt permettre la lecture automatique et la création de liste de lecture des fichiers vidéo et audio sur Chromecast. Actuellement, le dispositif multimédia permet à l’utilisateur de faire le streaming d’un fichier audio ou vidéo unique à la fois. Les nouvelles API permettront aux développeurs de créer des supports pour les listes de lecture de contenu et faire des tampons tandis qu'une vidéo ou un fichier audio termine la lecture.

Ces améliorations dessinent la volonté de Google d’aider les développeurs de jeux vidéo à permettre aux utilisateurs de jouer à des jeux vidéo sur leur télévision sans avoir à dépenser sur les consoles. L’un des points positifs pour les joueurs c’est le fait qu’il n’y ait pas de limites au nombre de personnes qui peuvent utiliser un smartphone pour se connecter au même jeu sur la télévision. Votre smartphone pourra faire office de manette de jeu, même si les joueurs ne seront probablement pas spécialement conquis par cette capacité, les personnes ne voulant pas acheter une console seront sans doute ravies de l’alternative qui leur est donné de jouer via Chromecast.

Toutes ces API sont d’ores et déjà disponibles. Pour les mises à jour des SDK d’iOS et Chrome, ils seront disponibles dans les prochains jours.

Source : blog Google

Open source : la société française Mandriva ferme ses portes Après 16 ans consacrés à la promotion de Linux sur le Desktop

Mandriva, société française qui a participé à l’écriture des belles pages de l’open source, notamment avec sa distribution Linux, vient de mettre la clé sous la porte. Sur la fiche de l’entreprise sur le site societe.com, on peut lire que Mandriva est en cours de liquidation.

Mandriva opère dans le secteur de l’édition des logiciels système et de réseau depuis plus de 16 ans. L’entreprise a acquis une renommée internationale grâce à sa distribution Linux Mandriva.

Dérivé des systèmes d’exploitation Mandrake Linux et Conectiva Linux, Mandriva Linux avait été développé pour être une alternative sérieuse à Windows, en préposant une expérience du bureau adaptée au grand public, au même titre que des distributions comme Ubuntu.

Malgré le peu de ressources dont disposait Mandriva, l’entreprise a pu néanmoins avoir quelques moments de gloires face à Microsoft et son OS Windows. Sa plus grande victoire remonte à 2007, lorsque l’entreprise a décroché, devant Microsoft, un contrat avec le gouvernement nigérian pour équiper de Linux 17 000 PC utilisés par les écoliers nigérians.

Depuis sa création en 1998, Mandriva a du faire face à de nombreux problèmes financiers. En 2012, l’entreprise était au bord de la faillite et avait été sauvée de justesse par Jean-Manuel Croset qui est devenu le nouveau PDG de l’entreprise.

En fin 2012, Mandriva a cessé la prise en charge de son OS, dont le développement avait été confié à la communauté open source. L’entreprise avait recentré son activité sur le développement d’autres solutions, notamment l’outil de gestion de parc Pulse.

Malgré un chiffre d’affaires de 553 600 euros en 2013, l’entreprise n’a pas pu garder le cap, et se voit obliger de mettre un terme définitif à son activité.

Mandriva Linux avait été développé sur de bonnes bases, mais l’OS n’a pas été en mesure d’atteindre son objectif. Actuellement, il figure à la 77e position du classement des OS Linux par Distrowatch. Toutefois, il a donné naissance à Mageia, qui figure dans le top 10 des distributions Linux les plus utilisées.

Source : societe.com

Google I/O 2015 : Android Studio s'ouvre aux développeurs C/C++ Google lance la Preview de la v1.3

Le Moscone Center de San Francisco vibre aux couleurs de la conférence Google I/O 2015, le plus grand événement annuel de Google dédié aux développeurs.

La première journée de l’événement a été riche en annonces. Google a présenté une preview pour les développeurs d’Android M, la prochaine version de son système d’exploitation.

Cette version s’accompagne de nouveaux outils de développement, pour permettre aux développeurs de commencer à expérimenter dans leurs applications les nouvelles API et fonctionnalités introduites par Android M.

Google a donc dévoilé une préversion de la prochaine mise à jour majeure de son environnement de développement dédié exclusivement au développement d’applications pour son OS mobile : Android Studio.

Android Studio v1.3 Preview est désormais disponible en téléchargement pour les développeurs. Avec cette version, Google a décidé d’ouvrir son environnement de développement intégré à d’autres langages de programmation.

En plus de Java, Android Studio prend en charge C++. Par ce geste Google répond à la principale demande des développeurs de jeux et ceux utilisant le NDK Android.


Une nouvelle fois, Google s’appuie sur les outils de JetBrains. Le plugin Android Studio NDK est basé sur la plateforme Clion de JetBrains. Il offre à l’EDI des fonctionnalités clés comme l’édition de code, le débogage, la complétion de code et la refactiorisation pour des projets C/C++.

À titre de rappel, Android Studio est basé sur l’environnement de développement IntelliJ (Community Edition) de JetBrains. Google a décidé de faire de celui-ci l’outil officiel pour le développement d’applications Android. Android Studio est disponible gratuitement.

La préversion d’Android Studio 1.3 est téléchargeable sur le canal Canary. Il comprend un SDK qui a été mis à jour, des images d’Android M pour le test des applications dans un émulateur, des images d’Android M pour des tests sur des dispositifs physiques, dont le Nexus 5, Nexus 6 et Nexus 9.

Il faut noter que l’EDI suit le même cycle de développement que Chrome, à travers trois canaux : Canary, Beta et Stable.

Google a publié d’autres outils pour les développeurs, dont « Android Design Support Library ». Il s’agit d’un outil de conception d’interface utilisateur qui repose sur l’IU Material design, introduite par la dernière version d’Android. Les développeurs y trouveront de nombreux composants d’IU.

Google Play Services passe à la version 7.5, et introduit de nouvelles fonctionnalités comme Smart Lock pour la gestion des mots de passe, de nouvelles API pour Google Cloud Messaging et Google Maps et bien plus.

Télécharger Android Studio

Source : Android Studio

Programmation : qu'est-ce qui est recherché chez un candidat dans un entretien technique ? Un spécialiste répond à la question

Si vous êtes candidat à un poste de développeur, vous devez vous attendre à écrire du code sur un tableau blanc lors de votre entretien technique. Et ce n’est pas du tout une tâche facile selon Eric Lippert, ex-développeur principal chez Microsoft.

Chez la firme de Redmond, M. Lippert a interviewé à plusieurs reprises des candidats à des postes de développement pour des équipes Visual Studio et à travers un récent billet de blog, il propose d’exposer ce que recherchent les recruteurs chez un candidat lors d’un entretien technique.

Passer au tableau peut rendre difficiles même les exercices les plus simples. « C’est difficile, en partie parce que vous ne disposez pas d'IntelliSense ou la coloration de syntaxe ou l'un des autres outils à votre disposition quand vous écrivez normalement du code ». Comme l’explique Lippert, les recruteurs ne s’attendent donc pas à ce que les candidats leur sortent des codes parfaits, mais se contentent de poser des questions simples qui pourraient leur permettre d’évaluer la capacité du prétendant à résoudre des problèmes. « Je ne suis pas à la recherche de personnes qui peuvent cracher du code syntaxiquement parfait », a déclaré Lippert; « ce n'est pas du tout le point de l'exercice de codage. J’essaie de découvrir comment vous résolvez les problèmes », a-t-il ajouté.

Ce qu’il recherche chez le candidat, c’est de savoir si ce dernier se jette immédiatement à l’eau et commence à coder ou prend soin de réfléchir à tous les contours du problème. Le candidat essaie-t-il de clarifier les zones d’ombre ou préfère-t-il émettre un tas d’hypothèses ? Le candidat préfère-t-il faire d’une pierre deux coups ou prend-il soin de découper le problème en morceaux et le résoudre progressivement ? Comment attaque-t-il le problème, par les parties faciles ou celles qui sont difficiles en premier ? Voici un ensemble de questions auxquelles Lippert essaie de trouver des réponses lorsqu’il est en face d’un candidat.

Le candidat idéal doit être « une personne bien organisée avec de bonnes compétences en résolution de problèmes », capable d’expliquer ce qu’il fait pendant qu’il le fait. Et le code résultant doit être « clair, bien organisé, lisible et au moins vaguement syntaxiquement correct ». Cela permet de juger facilement si le code est bien conçu et libre de bugs.

Lorsque le candidat arrive à proposer une solution, les recruteurs s’intéressent également à savoir si ce dernier fait confiance à sa solution et ce qu’il fait pour prouver qu’elle est correcte. Selon Lippert, le candidat ne devrait pas juste plaquer un code et dire que c’est correct, mais il devrait être en mesure de le prouver par des tests simples.

Après l’écriture du code, le candidat devrait également s’interroger sur sa robustesse et sa maintenabilité. Il devrait encore se demander si son code est déboguable, portable ou extensible.

Pour les candidats fraichement sortis des écoles, les recruteurs sont conscients qu’ils ont souvent très peu d'expérience avec le monde réel. Ce qui est donc évalué chez ces derniers, c’est la « puissance intellectuelle brute, leur talent de codage et le potentiel à long terme. »

Si l’entretien technique est un exercice difficile auquel des gens brillants peuvent échouer, M. Lippert pense cependant qu’on pourrait mieux le préparer avec les exemples classiques de n’importe quel livre d’introduction à la programmation.

Source : Blog d’Eric Lippert

mercredi 3 juin 2015

Le choix de Drupal : Quelle est la version à privilégier


Lorsqu’une nouvelle version d’un logiciel, d’un outil, d’un système d’exploitation ou encore d’un navigateur est disponible, son utilisation immédiate est toujours source de questionnement : est-ce stable ? Est-ce si innovant ? Il y a-t-il des risques à son installation ? Vais-je pouvoir l’utiliser facilement et rapidement ?…Ces questions sont encore plus épineuses lorsqu’elles concernent le milieu de l’entreprise où la mise en place d’une nouvelle solution peut avoir des implications à de nombreux niveaux, au sein de celle-ci : montée en compétence, accompagnement au changement, investissement financier… pour n’en citer que quelques-uns.
L’arrivée de Drupal 8 ne déloge pas à la règle. Cette nouvelle version présente une véritable rupture technologique avec les versions précédentes de Drupal, dont Drupal 7 il y a 4 ans,  s’expliquent notamment par la généralisation de certaines solutions, composants mais aussi usages fonctionnels (la mobilité par exemple).  Drupal 8 est annoncé avec plus de 200 nouvelles fonctionnalités et améliorations, et une architecture entièrement nouvelle qui nécessitera pour les équipes techniques de passer par une étape d’apprentissage pour se familiariser notamment avec Symfony 2, ses composants et encore son moteur de template (twig).
Jusqu’à présent, la migration d’un socle technique entre 2 versions majeures « Drupal » est un projet à part entière. Il concerne bien entendu la migration des nœuds Drupal (contenus taxonomie, utilisateurs…), la refonte du thème et enfin de mettre à jour, ou de trouver une équivalence, sur l’ensemble des modules utilisés. La migration d’un site « Drupal » est un projet en soit, rendu actuellement plus difficile par le choix de la version sur laquelle il faut se tourner : Drupal 7 ou Drupal 8 ? Aussi, nous listons ci-dessous plusieurs approches possibles.
Si vous utilisez Drupal 5 :
Drupal 5 est sorti en janvier 2007, un an et un mois avant Drupal 6. Si votre site s’appuie sur Drupal 5, il est en effet très urgent de migrer vers une version plus récente, a minima Drupal 7 et peut-être même, dans certains cas sur Drupal 8.
Au-delà de son architecture technique vieillissante, liée à son grand âge (plus de 8 ans !), Drupal 5 ne reçoit plus de patchs de sécurité depuis de nombreuses années, ni même de mises à jour en terme de modules. Quelques entreprises, dont Smile, en assure au mieux la maintenance en attendant une éventuelle refonte, mais il s’agit plutôt de « soins palliatifs » dont l’unique but est de limiter les risques de vulnérabilité et d’attaques.
Si vous utilisez Drupal 6 :
Drupal 6 est sorti en février 2008. Cette version est actuellement maintenue par la communauté  pour une durée très limitée, pas plus de 3 mois après la sortie de Drupal 8. Il est donc vivement conseillé de planifier dès maintenant une migration vers Drupal 7 ou 8.
Si vous utilisez Drupal 7 :
Drupal 7 est sorti en Janvier 2011. Il bénéficie d’un cycle de développement plus long (environ 3 ans) et reste maintenu jusqu’à l’arrivé de Drupal 9 (qui ne devrait pas arriver avant 3 ans si l’on suit les cycles de production des 2 versions « D7 » et « D8 »). Si votre site « Drupal 7 » vous donne entière satisfaction, si vous n’avez prévu qu’un certain nombre d’améliorations qui ne modifieront pas le site « en profondeur »… il n’est pas forcément nécessaire de migrer vers Drupal 8 avant deux bonnes années.
Drupal 7 alimente près d’un million de sites, soit bien plus que  l’ensemble des sites construits sur Drupal 1 à 6. On peut donc raisonnablement espérer que cette version reste encore dynamique pendant quelques années malgré l’arrivée de Drupal 8. Notez enfin que si votre site Drupal 7 est en cours de développement, l’utilisation de certains modules favorisera certains aspects de la migration vers Drupal 8. Nous y reviendrons dans un prochain billet.
Si vous souhaitez migrer d’un autre CMS vers Drupal :
Votre CMS  actuel ne vous donne pas ou plus entière satisfaction et vous avez décidé de partir sur Drupal 7 ou 8 ? Le choix de la version devient tout de suite beaucoup plus cornélien. Voici quelques pistes pour y voir plus clair :
  • Beaucoup de projets démarrent en Drupal 7 en ce moment, y compris des projets d’envergures que nous menons chez Smile. Si votre projet doit sortir en 2015 voire début 2016, préférez Drupal 7, plus mature, plus stable et portée par une communauté « plus experte » sur cette version. Dans le cas contraire, attendez  a minima les premières sorties de Drupal 8
  • Si votre projet nécessite la mise en place de nombreux modules ou de modules spécifiques, il est conseillé de partir là encore sur Drupal 7.  Lorsque Drupal 8 sortira, il ne bénéficiera pas avant plusieurs mois de l’écosystème « modulaire » qui fait le succès de Drupal. Tout comme ce fut le cas à l’époque pour D7, il faudra compter quelques mois pour que des développeurs qualifiés commencent à lancer de nouveaux projets / modules intéressants.
  • Si vous souhaitez démarrer un petit projet type « institutionnel » et que les fonctionnalités natives d’un Drupal 8 couvrent en grande partie ou l’intégralité de vos demandes, le choix de Drupal 8 peut s’imposer de lui-même.
  • Enfin si votre projet n’est pas encore clairement défini mais que vous prévoyez la création ou la refonte de votre site, il est sans doute préférable de ne pas vous fermer à l’une ou à l’autre solution même si dans une logique à « long terme » l’approche « Drupal 8 » sera celle qui s’impose plus facilement d’elle-même.
En conclusion, c’est la richesse fonctionnelle du site, ainsi que  les éventuelles contraintes de mise en production souhaitée qui détermineront la meilleure version de Drupal à utiliser.
Des sociétés comme Smile, peuvent vous aider dans l’audit technique et fonctionnel de votre site actuel pour choisir la meilleure solution. N’hésitez pas à prendre contact avec nos équipes pour tout renseignement.

Drupal 8 : plus simple à utiliser, administrer, développer

Découvrez les évolutions prévues pour la prochaine version du CMS, Drupal 8, lors d'une interview avec Léon Cros, Président de l'Association Drupal France et Francophonie (ADFF), réalisée lors du CMSday 2014.


leon
Quand devrait sortir Drupal 8 et jusqu'à quand cette version devrait-elle être maintenue ?
Actuellement en phase de développement, Drupal 8 est prévu pour le printemps-été 2015. La communauté qui développe Drupal n'a pas l'habitude d'annoncer de durée de maintenance. Cependant, pour se faire une idée de cette durée potentielle, on peut noter que, au moment de la sortie de Drupal 8, Drupal 6 aura été sous maintenance officielle pendant plus de 7 ans. Par ailleurs, il y a d'autres nouveautés concernant la gestion des versions majeures, que nous ne développerons pas ici.
La communauté Drupal présente cette version comme une solution mettant à l'honneur la facilité d'usage. Pouvez-vous nous en exposer les principales nouveautés pour les différents publics ?
Pour les webmasters, assembleurs, intégrateurs, Drupal 8 sera beaucoup plus facile, rapide et agréable à utiliser. Ils auront, en effet, moins besoin de recourir à la programmation grâce à l'intégration de nombreux modules dans le cœur de la solution. Citons notamment l'éditeur HTML, qui sera utilisable dès la fin de l'installation de Drupal, mais aussi le module « Views » (« Vues ») permettant de réaliser facilement des requêtes et d'afficher les résultats sous des formes variées, par exemple pour personnaliser sans développement des pages en front- ou back-office, en utilisant des filtres avancés. Parmi les modules rejoignant le cœur de Drupal, on trouve également les éléments liés à l'internationalisation, visant en particulier à simplifier la création de sites multi-lingues, ainsi que les web services, qui assurent l'échange de données entre Drupal et les sites tiers.
Le travail des webmasters sera également facilité grâce à l'interface d'administration, qui devient responsive, à l'instar de l'ensemble de Drupal 8.

Drupal 8 responsive interface
Signalons aussi une évolution du côté de la gestion des configurations : il sera plus simple d'appliquer en phase de production les changements de configuration effectués en phase de développement grâce au nouveau mode de stockage. Les configurations seront en effet stockées de manière plus complète et dans des fichiers .yml séparés des données de production, qui resteront quant à elles stockées dans une base de données.
Les concepteurs web, eux aussi, verront leur tâche simplifiée grâce à l'intégration du moteur de templates Twig.
Pour ce qui est de la communauté de développeurs, ils devront passer de la programmation procédurale à la programmation orientée objet. En effet, Drupal 8 est réécrit sur la base de bibliothèques Symfony 2 (à noter, toutefois, qu'il ne s'agit pas d'une application Symfony). Une fois que les développeurs seront familiarisés avec cette nouvelle méthode de programmation et/ou avec les concepts Drupal, leur rapidité de développement devrait s'en trouver accrue.
Enfin, le changement de version promet d'optimiser l'expérience utilisateur du CMS. L'ergonomie du Drupal Core livrée en standard sera en effet nettement meilleure, les utilisateurs disposant notamment d'un éditeur WYSIWYG, avec la possibilité de modifier les contenus depuis le front-office (« in-place editing »), et Drupal 8 offrant une interface adaptée à la contribution depuis un terminal mobile.

Drupal 8 editeur HTML WYSIWYG

Comment se déroulera le processus de migration depuis les versions plus anciennes ?
Grâce au nouveau processus héritier du module « Migrate », la migration depuis les versions précédentes (Drupal 7, 6) devrait être plus simple et plus souple.
Toutes ces évolutions devraient-elles élargir le public cible ?
Oui, la clientèle devrait s'étendre à des entreprises de plus petite taille, et Drupal empiéter sur la part de marché de CMS davantage « grand public ».
Côté contribution au projet Drupal, la version 8 devrait attirer les développeurs Symfony 2.
Par ailleurs, des concepteurs web connaissant Twig se tourneront sans doute également vers Drupal 8.
Avez-vous des conseils à donner aux équipes souhaitant démarrer aujourd'hui un nouveau projet avec Drupal ?
Drupal 8.0 sortira dans environ 3 ou 4 mois. Drupal 7 sera probablement encore maintenu durant au moins trois ans, et la migration rendue plus facile : il ne faut donc pas hésiter à recourir à la version 7, d'autant plus que, les grands concepts Drupal ne changeant pas dans la nouvelle version, utiliser Drupal 7 aujourd'hui permettra aux webmasters et développeurs de se familiariser avec le logiciel, ce qui les aidera à mieux appréhender Drupal 8 lors de sa sortie.
Pour les développeurs qui ont envie de tester Drupal 8, il est encore temps de contribuer en rejoignant la communauté de plus de 2000 développeurs qui y participe déjà.

source:drupal

Richard Stallman s'en prend à Windows, OS X, iOS et Android, Qu'il qualifie "de malwares"

Richard Stallman (RMS), fondateur de la Free Software Foundation (FSF) et fervent défenseur des logiciels libres, vient de publier une tribune dans le Guardian, dans laquelle il appelle les utilisateurs à combattre les « logiciels malveillants » que sont devenues de nombreuses solutions propriétaires.

« En 1983, quand j’ai lancé le mouvement du logiciel libre, les malwares étaient si rares que chaque cas était choquant et scandaleux. Maintenant, c’est devenu une norme », introduit RMS.

RMS fait savoir que dans les années 80, les développeurs de logiciels propriétaires avaient encore une certaine éthique. Bien qu’il n’y avait aucun accès à leur code, ils s’attelaient cependant à développer des produits qui étaient au service des utilisateurs.

Malheureusement, de nos jours, les développeurs « maltraitent sans vergogne les utilisateurs », regrette RMS. Ils ne développent plus des produits au service des utilisateurs, mais qui leur causent du tord, et lorsqu’ils sont épinglés, ils se cachent derrière des petits paragraphes dans le CLUF (Contrat de Licence Utilisateur Final) pour rendre leurs pratiques éthiques.

De ce fait, Stallman estime que de nombreuses solutions propriétaires sont des malwares, car elles espionnent les utilisateurs, elles les emprisonnent et elles disposent de backdoor (porte dérobée) pour leur faire du mal.

Quels sont ces programmes propriétaires qui sont des malwares ? Richard Stallman cite en premier les systèmes d’exploitation : « Windows espionne ses utilisateurs, enchaine ceux-ci, et sur les mobiles, les applications sont censurées. Il dispose d’une porte dérobée qui permet à Microsoft d’imposer à distance des modifications logicielles. Et Microsoft sabote les utilisateurs de Windows en montrant des failles de sécurité à la NSA, avant de les corriger. »

Apple en prend également un grand coup. « Les systèmes d’Apple sont aussi des malwares. OS X espionne et enchaine. iOS espionne et enchaine. Ils censurent les utilisateurs et disposent des portes dérobées », affirme RMS, qui ne manque pas de s’en prendre à l’OS de Google Android. Bien qu’étant open source, il « dispose d’un malware dans un composant propriétaire », qui permet à Google « d’installer ou désinstaller à distance n’importe quelle application. »

De façon globale, RMS s’en prend à toutes ces applications qui recueillent les données sur les utilisateurs pour les monétiser, et qu’on retrouve désormais dans nos objets de tous les jours : télévisons connectées, e-readers, montres connectées, etc. Même nos véhicules sont touchés, car ils disposent désormais de programmes propriétaires permettant aux assureurs d’épier nos mouvements.

Stallman termine sa tribune par un appel à la résistance contre ces logiciels. Il invite les utilisateurs à adopter des solutions libres, et les développeurs à créer des alternatives open source.

Source : tribune de Richard Stallman