Tout professionnel de l’IT s’accorde que le développement logiciel n’est pas une mince affaire. Par le passé, cela reposait essentiellement sur des méthodes et des processus de développement lourds, rigides et coûteux, qui conduisaient à des cycles de développement assez lents. En 2001 le manifeste agile a été publié. Ce dernier décrit une nouvelle approche, une nouvelle famille de méthodes de développement logiciel dites « méthodes agiles ».
Toutefois, ce manifeste décrit les grandes lignes pour des méthodes de développement axées sur le développeur, la collaboration étroite entre l’équipe de développement et le client ainsi que l’importance du feedback des utilisateurs.
13 ans plus tard, force est de constater que les méthodes agiles ont échoué. C’est en tout cas ce que pense Mike Hadlow, un développeur senior, dans un billet de blog. Mais alors pourquoi cet échec ? Une dérive, une incompréhension ou encore un abus serait à l’origine de l’échec, selon celui-ci.
Agile est en premier lieu un état d’esprit mettant au centre de la scène le développeur, chacun doit trouver son propre rythme en suivant un chemin balisé par des méthodes connues. Il ne s’agit donc pas de méthodes de management de l’équipe de développement ni de recourir d’une manière bête et disciplinée à certaines pratiques telles que les stand-up meeting journalier, de courtes itérations de 2 semaines et de micro deadlines trop rigides.
Une des conséquences de la mauvaise interprétation/application des concepts agiles est la désignation de chefs de projet non sensibles à l’aspect technique du développement logiciel, ces derniers sont alors initiés aux méthodes agiles en les considérants à tort comme des méthodes de management.
En effet quoi de mieux qu’un développeur pour comprendre un autre, hors si les méthodes agiles se targuent d’être centré sur le développeur et que le chef de projet n’est pas dans cette dynamique, cela conduira inévitablement à l’échec, dans le cas contraire, cela relève de la chance ou d'autres facteurs, mais certainement pas de l’application d’une méthode agile.
Au final, il demeure clair que la réussite de la mise en œuvre d’une méthode agile passe en premier lieu par une bonne compréhension des aspects techniques du développement, de la capacité du chef de projet à sympathiser avec le développeur et à le motiver, faute de cela, les méthodes agiles subsisteront, mais l’esprit agile sera en perdition et finira par mourir.
Source : Blog de Mike Hadlow
MakeHuman 1.0.0 : un outil pour créer des personnages 3D
MakeHuman est une application développée en Python (2.7) qui vous permettra de créer des personnages 3D et de les exporter pour les utiliser notamment dans Blender. Le développement de MakeHuman a débuté en 1999 sous la forme d'un module pour Blender sous le nom de « MakeHead ». Il n'était alors capable que de créer des modèles de tête. La première version de l'outil a vu le jour en 2000. En 2005, les développeurs ont opté pour une application complètement dédiée (OpenGL 2.1) et aujourd'hui, celle-ci arrive à la version 1.0.0 et permet de générer des modèles complets d'humains. Les modèles générés sont propres, complètement rigged et composés uniquement de rectangles. Les modèles sont aussi préparés pour être utilisés dans Mudbox/zBrush et proposent pour cela 1170 cible de morphing contrôlables. Ainsi, MakeHuman permet générer des modèles pour être utiliser dans la majorité des applications 3D. On pourra le comparer à Poser. Le logiciel et son code source sont sous licence AGPL3+. Le contenu et les modèles fournis sont sous licence CC0. Vous pouvez télécharger MakeHuman ici ou consulter son code source. Votre opinion Source Gamefromscratch Site officiel |