La procédure de rachat de SFR évolue. L'un des candidats, Bouygues Telecom, se prépare aux contreparties demandées en négociant avec Free la vente de son réseau. Si le rachat de SFR se concrétise, il n'y aura plus que trois opérateurs, ce qui plaît à Arnaud Montebourg.
Le groupe Vivendi a clôturé l'envoi des offres de rachat de sa filiale SFR le 5 mars dernier. Les candidats sont deux, Numericable et Bouygues Telecom.
Bouygues se prépare, déjà, aux contreparties demandées par l'autorité de concurrence. Si le rachat de SFR se concrétise, Bouygues aurait deux réseaux, ce qui ne serait pas équilibré par rapport aux concurrents.
Pour y remédier, Bouygues Telecom s'est rapproché de Free afin de lui vendre son réseau composé de 15 000 antennes en 2G, 3G et 4G. Cela permettra à Bouygues de se concentrer sur les infrastructures -plus importantes- de SFR, et à Free de détenir de nombreuses antennes et une partie du réseau 4G solide de Bouygues.
Free et Bouygues viennent de signer un accord d'un montant de 1.8 milliard d'euros.
Toutefois, il ne sera effectif que si l'offre de rachat de Bouygues est acceptée par Vivendi et par les autorités.
Du côté du gouvernement, Bouygues peut compter sur le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg.
Celui-ci a accordé un entretien au journal Le Parisien ce dimanche. Il a rappelé que le gouvernement ne veut pas entendre parler de plan social et souhaite que l'acquéreur s'engage dans le « patriotisme français » et l'investissement dans le très haut débit. Par rapport à ces objectifs, Arnaud Montebourg a déclaré que « (nous) souhaitons déjà que les candidats améliorent ces offres au regard de nos exigences ».
Toutefois, il s'est montré favorable à l'offre de Bouygues : « la concurrence par la destruction s'arrêtera si nous revenons à trois opérateurs mobiles tout en maintenant des prix bas. Elle ne s'arrêtera pas si Numericable conquiert SFR puisque la concurrence restera à quatre dans le mobile. Et au final, soit Free soit Bouygues, sera à ramasser à la petite cuillère avec des milliers d'emplois perdus ».
Si le groupe Vivendi accepte l'offre de Bouygues, il restera à voir si les autorités françaises et la Commission européenne seront favorables à cette acquisition.
Le groupe Vivendi a clôturé l'envoi des offres de rachat de sa filiale SFR le 5 mars dernier. Les candidats sont deux, Numericable et Bouygues Telecom.
Bouygues se prépare, déjà, aux contreparties demandées par l'autorité de concurrence. Si le rachat de SFR se concrétise, Bouygues aurait deux réseaux, ce qui ne serait pas équilibré par rapport aux concurrents.
Pour y remédier, Bouygues Telecom s'est rapproché de Free afin de lui vendre son réseau composé de 15 000 antennes en 2G, 3G et 4G. Cela permettra à Bouygues de se concentrer sur les infrastructures -plus importantes- de SFR, et à Free de détenir de nombreuses antennes et une partie du réseau 4G solide de Bouygues.
Free et Bouygues viennent de signer un accord d'un montant de 1.8 milliard d'euros.
Toutefois, il ne sera effectif que si l'offre de rachat de Bouygues est acceptée par Vivendi et par les autorités.
Du côté du gouvernement, Bouygues peut compter sur le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg.
Celui-ci a accordé un entretien au journal Le Parisien ce dimanche. Il a rappelé que le gouvernement ne veut pas entendre parler de plan social et souhaite que l'acquéreur s'engage dans le « patriotisme français » et l'investissement dans le très haut débit. Par rapport à ces objectifs, Arnaud Montebourg a déclaré que « (nous) souhaitons déjà que les candidats améliorent ces offres au regard de nos exigences ».
Toutefois, il s'est montré favorable à l'offre de Bouygues : « la concurrence par la destruction s'arrêtera si nous revenons à trois opérateurs mobiles tout en maintenant des prix bas. Elle ne s'arrêtera pas si Numericable conquiert SFR puisque la concurrence restera à quatre dans le mobile. Et au final, soit Free soit Bouygues, sera à ramasser à la petite cuillère avec des milliers d'emplois perdus ».
Si le groupe Vivendi accepte l'offre de Bouygues, il restera à voir si les autorités françaises et la Commission européenne seront favorables à cette acquisition.
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