Le chocolat contient une grande quantité de substances chimiques antioxydantes (flavonoïdes, de la famille des polyphénols ou « tanins ») découvertes dans les fèves de cacao qui seraient à l'origine de ses qualités Ces substances possèdent de nombreuses propriétés.
Manger régulièrement du chocolat noir en quantités modérées peut avoir des effets positifs sur la santé ; le cacao ou le chocolat noir, en particulier, sont bénéfiques pour le système circulatoire. D'autres effets bénéfiques ont été suggérés, tels qu'un effet anti-cancer, nootropique (stimulation cérébrale), de prévention de la toux ou anti-diarrhéique. Le chocolat est par ailleurs réputé aphrodisiaque, mais cet effet n'a jamais été prouvé.
D'un autre côté, la consommation excessive d'aliments riches en énergie, tel que le chocolat, est suspectée d'augmenter le risque d'obésité sans une augmentation correspondante de l'activité. Le chocolat brut est riche en beurre de cacao, une graisse qui est enlevée durant le raffinage du chocolat, puis ré-ajoutée en proportion variables lors de la fabrication. Les fabricants peuvent également ajouter d'autres graisses, des sucres et du lait, qui augmentent le contenu calorique du chocolat.
Il existe également une préoccupation quant à un léger empoisonnement au plomb pour certains types de chocolat (voir la section Métaux lourds).
La BBC rapporte une étude indiquant que la fonte du chocolat dans la bouche provoque une augmentation de l'activité cérébrale et des pulsations cardiaques plus intenses qu'un baiser passionné, et durant quatre fois plus longtemps après l'arrêt de l'activité.
Le « chocolat cru » est considéré avoir des effets encore plus bénéfique par les crudivores car il permet de conserver les saveurs et les nutriments originels (vitamines, minéraux) altérés lors de la torréfaction. Ce type de chocolat était mangé jusqu'à l'époque d’Anne d'Autriche qui privilégia la torréfaction développant les arômes typiques de cacao.
Système circulatoire
Le cacao ou le chocolat noir pourraient avoir des effets bénéfiques sur la santé humaine. Cela est principalement dû à une substance particulière présente dans le chocolat : l'épicatéchine.
Les flavonoïdes du cacao ont des effets anti-inflammatoires limitant l'hypertension. Il existe une légère réduction de la pression artérielle et un meilleur contrôle de la taille des vaisseaux après avoir consommé quotidiennement du chocolat noir.
Il existe même un régime hyper-lipidique, appelé « régime gras » qui met en avant la consommation de chocolat et de cacao en poudre en capsules. Cependant, la consommation simultanée de lait (séparément ou incorporé comme chocolat au lait) en diminue fortement le bénéfice. La poudre de cacao traitée à l'alcali (appelée « chocolat hollandais » du fait de l'inventeur de la méthode : Van Houten) réduit fortement les capacités antioxydantes par rapport à la poudre de cacao brute car ce processus détruit la plus grande partie des flavonoïdes.
Un tiers des graisses du chocolat sont constitués par l'acide stéarique, un acide gras saturé, et par l'acide oléique, un acide gras insaturé. Cependant, au contraire des autres graisses saturées, l'acide stéarique n'augmente pas le niveau de lipoprotéine de basse densité (LDL), intimement lié au taux de cholestérol dans la circulation sanguine,. Ainsi, malgré le degré de saturation du beurre de cacao, celui-ci ne semble pas induire d'athérosclérose. Autrement dit, la consommation de relativement grandes quantités de chocolat noir et de cacao n'augmente vraisemblablement pas le niveau de « mauvais cholestérol » (ou LDL). Cela pourrait diminuer même la quantité de LDL produite par le foie.
Au final, la consommation de chocolat est corrélé avec une diminution du risque de survenue de maladies cardio-vasculaires, concernant également les accidents vasculaires cérébraux. Ces constatations reposent toutefois essentiellement sur des études observationnelles et non sur des étude randomisées, avec un risque de biais statistique.
Métaux lourd
Parmi les produits du régime alimentaire occidental typique, le chocolat possède l'une des plus fortes concentrations de plomb, et peut potentiellement provoquer une légère intoxication au plomb (saturnisme). Des études récentes ont montré que, bien que les grains eux-mêmes absorbent peu de plomb, il a tendance à se lier au cacao et une contamination peut se produire pendant le processus de fabrication.
Une étude scientifique de 2005 a trouvé des quantités significatives de plomb dans le chocolat. Cependant, les données sont rares et contradictoires. Dans une étude de l'USDA en 2004, des niveaux moyens de 0,0010 à 0,0965 µg de plomb par gramme de chocolat ont été observés dans les échantillons testés, mais en 2002, une étude suisse avait trouvé un taux de 0,769 µg dans un gramme de chocolat, ce qui est proche de la limite internationale fixée à 1 µg de plomb par gramme de chocolat. En 2006, la FDA américaine a diminué d'un cinquième la quantité de plomb admissible dans les sucreries, mais le respect de cette règle est purement volontaire. Alors que des études montrent que le plomb consommé dans du chocolat n'est peut-être pas complètement absorbé par le corps humain, il n'y a pas de niveau limite connu pour obtenir un effet sur la fonction cérébrale des enfants, et de petites quantités de plomb peuvent provoquer des déficits de développement neurologique permanents, y compris une réduction du QI.
Selon une étude de Öko-Test certains chocolats amers provoquent une augmentation de la teneur en cadmium, ce qui peut également entraîner un risque pour la santé.
Risque d'obésité
Le chocolat est particulièrement énergétique car il contient beaucoup de glucides et de lipides : 500 kcal pour 100 g (550 kcal dans le chocolat au lait). 100 grammes de chocolat noir apportent un quart des besoins quotidiens moyens d'une femme qui sont de l'ordre de 1 800 à 2 000 kcal/jour.
Le chocolat est composé en grande partie de graisse et de sucre. Le chocolat contient, en plus d'autres ingrédients, du saccharose (sucre de table, un disaccharide : Glucose-fructose). L'index glycémique (IG) du chocolat est comparable avec le pain de seigle. Avec un IG de 65, il est dans la moyenne.
La principale préoccupation des nutritionnistes est que bien que la consommation de chocolat n'affecte pas négativement le taux de cholestérol sanguin, la pression artérielle ou l'oxydation du LDL, il n'est pas évident que les biomarqueurs des maladies cardiovasculaires le soient également. De plus, la quantité nécessaire pour provoquer cet effet irait de pair avec une grande quantité de calories qui, sans réduction par ailleurs, provoquerait un gain de poids. En conséquence, la consommation de grandes quantités de chocolat noir dans le but de se protéger des maladies cardiovasculaires a été décrite comme « scier la branche sur laquelle on est assis ».
Psychostimulation
Jusqu'au début du xixe siècle, le chocolat était vendu en pharmacie en tant que fortifiant. En effet, la poudre de cacao contient 1 à 3 % de théobromine, produit voisin de la caféine ; mais il a clairement un effet différent sur l'organisme, car il est doux et stimulant de manière permanente, et affecte l'humeur. Pour les hommes, ce pourcentage est sans danger.
D'autres composants affectent l'humeur, entre autres : l'amphétamine ; la phényléthylamine, précurseur de la sérotonine ; le tryptophane, un antidépresseur naturel ; l'anandamide, un cannabinoïde découvert en 1996 par des chercheurs de l'université de San Diego. Ce dernier est un dérivé de l'acide arachidonique, comme le THC présent dans le cannabis. Ses effets sur les récepteurs nerveux sont voisins mais beaucoup plus rapides en raison de la réduction des anandamides. Il faudrait cependant plusieurs kilos de chocolat pour un effet sensible.
Autres bénéfices
Plusieurs études sur des populations ont observé une augmentation du risque de certains cancers chez les personnes consommant fréquemment des aliments de type malbouffetels que le chocolat. Cependant il n'y a pas de preuves d'une influence du chocolat noir, riche en flavonoïdes, sur le risque de cancer. Certaines études laissent penser que les flavonoïdes contenus dans le cacao pourraient posséder des propriétés anti-carcinogènes, mais ce n'est pas démontré.
D'autres études suggèrent qu'un type de cacao spécialement formulé pourrait être nootropique et retarder le déclin lié à l'âge des fonctions cérébrales.
Mars Incorporated, une société produisant des barres chocolatées, étudie depuis les années 1990 les flavonols. La société est en relation avec l'industrie pharmaceutique pour produire des médicaments basés sur les molécules de flavanol du cacao, qui pourraient notamment aider à traiter le diabète ou certaines démences.
D'autres recherches indiquent que le chocolat pourrait prévenir les toux persistantes. La théobromine a été montrée comme étant un tiers plus efficace que la codéine, le principal médicament contre la toux.
Les flavonoïdes peuvent inhiber le développement de la diarrhée, suggérant un effet anti-diarrhéique du cacao.
Les tanins, le fluor et les phosphates contenus dans le cacao ont des propriétés anti-carie qui compensent sa forte teneur en glucides.
Le cacao contient de l'acide phénylpropanoïdique, qui a un impact sur la croissance des cellules de la peau. Ainsi, le chocolat pourrait améliorer la cicatrisation, réduire les dommages cutanés et les rides, et prévenir le risque d'ulcère gastrique. La vitamine E et surtout les flavonoïdes (catéchine et épicatéchine) permettent également d'améliorer la densité et l'hydratation de la peau ainsi que la photoprotection en augmentant la circulation sanguine au niveau cutané.
Le chocolat peut aussi donner lieu à des allergies, que ce soit en raison du cacao ou des substances ajoutées (soja, lait, noisettes, etc).
Effets non prouvés
Aphrodisiaque
Les traditions romantiques identifient fréquemment le chocolat à un aphrodisiaque. Les qualités réputées aphrodisiaques du chocolat sont le plus souvent associées avec le simple plaisir sensuel de sa consommation. Bien qu'il n'y ait aucune preuve que le chocolat soit réellement un aphrodisiaque, offrir du chocolat reste un comportement chargé de connotations.
Acné
Une croyance populaire dit que le chocolat peut causer l'acné. Cependant, aucune étude scientifique n'a pu l'étayer. Diverses études pointent plutôt la nature hautement glycémique de certains aliments tels que le sucre, le sirop de maïs et d'autres simples hydrates de carbone comme cause de l'acné. Le chocolat en lui-même a un indice glycémique bas.
De plus, il a été suggéré que puisque le chocolat augmente le niveau de sérotonine dans le cerveau, il pourrait au contraire diminuer le stress et aider à réduire l'acné. D'autres causes alimentaires de l'acné ne peuvent être exclues, mais nécessitent des recherches plus rigoureuses.
Addiction
Il existe plusieurs études concernant l'hypothèse selon laquelle le chocolat serait addictif. La dépendance physique n'entre pas en ligne de compte.
Plusieurs molécules peuvent jouer un rôle dans cette supposée addiction :
- Les alcaloïdes ont un effet psychostimulant par augmentation de la sécrétion d'adrénaline. La théobromine, présente en plus grande quantité, n’a presque aucun effet sur le système nerveux central, contrairement à la caféine ;
- La molécule de PEA stimule les neurones dopaminergiques et noradrenergiques. Cependant, elle est présente en plus grande quantité dans d'autres aliments tels que certainsfromages ou charcuteries sans provoquer d'effet ;
- L'anandamide, dont les effets peuvent être comparés à ceux du cannabis, peut expliquer les effets euphorisants du chocolat. Mais cette molécule n'est présente qu'en infime quantité.
Cette addiction est parfois nommée Chocoholisme.
Animaux de compagnies
Le chocolat est dangereux pour les animaux de compagnie. Il peut être mortel, en particulier pour les chiens, les chats, les rats, les perroquets ou les chevaux. En effet, il contient de la théobromine, un produit chimique semblable à la caféine, qui stimule le système nerveux et que leur métabolisme ne permet pas d'éliminer.
Ainsi, si un chien mange du chocolat dans des quantités non négligeables (150 g est une dose potentiellement létale pour un petit chien), la théobromine, qui reste pendant vingt heures dans sa circulation sanguine, peut causer des convulsions épileptiques, un infarctus, des hémorragies internes et finalement la mort. En cas d'ingestion, il faut administrer un vomitif dans un délai de deux heures (sauf pour les rats) ou l'amener chez le vétérinaire. Celui-ci tentera à l'aide d'un traitement de limiter l'absorption de la théobromine par l'organisme.
Une dose plus faible peut entrainer d'autres lésions, notamment une cécité, chez l'espèce canine.
DONC IL EST IMPORTANT DE CONSOMMER LE CACAO. .... l'article sera complété au au fil du temps
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