« Boycottez Amazon. Il propose des achats moins chers au détriment de nos services publics. » peut-on lire sur la page officielle d’Ethical consumer, l’association des consommateurs britanniques.
Les
fêtes de fin d’année approchent à grands pas et Amazon sera très
certainement le lieu où beaucoup d’internautes réaliseront leurs achats.
Qu’est-ce qui peut justifier cette réticence ? Qu’est-ce qui se cache
derrière cet appel au boycott massif ? La réponse tient en deux mots
simples « optimisation fiscale ».
Le problème ne date pas
d’aujourd’hui sur le sol britannique. Les firmes Microsoft, Google et
Oracle sont même de grandes championnes de cette pratique, au même titre
qu’Amazon. Ces grosses compagnies amassent à la pelle les bénéfices et
ne reversent pas grand-chose en contrepartie au fisc local.
La
mondialisation a modelé un nouvel environnement socio-économique ;
cependant, les réglementations des échanges peinent à suivre le rythme.
C’est ce qui se passe avec les taxes, comme le déplore Margareth Hodge,
MP parlementaire britannique qui supporte l’initiative d’Ethical
consumer.
Ajouté à cela, la volonté des gouvernements d’attirer
les investisseurs et de favoriser la création d'emplois en réduisant les
taxes, ne fait qu’empirer la situation. Pour Margareth Hodge, la
conséquence est élémentaire : les entreprises locales sont en danger.
«
Il est extrêmement urgent et important que nous prenions position
contre ces firmes qui évitent de payer les taxes. Nous devons détruire
leur réputation. » dira-t-elle. Dans une interview accordée à
Ethical Consumer la parlementaire a même affirmé avoir abandonné Amazon
au profit d’autres alternatives (John Lewis, Debenhams, Lush, Next) et
invite ses compatriotes à en faire autant.
Le moment est indiqué
pour l’appel au boycott. Cependant, recevra-t-il une réponse favorable
de l’ensemble des consommateurs britanniques ? C’est une toute autre
histoire.
Source : Ethical consumer
Et vous ?
Si vous étiez britannique, auriez-vous respecté l'appel au boycott ?
Quelles pourraient être les conséquences pour le consommateur si ces grosses firmes payaient normalement leurs taxes ?
Pour vous, quelle peut être la solution qui satisfasse à la fois les consommateurs, le fisc et les grosses entreprises ?
« Boycottez Amazon. Il propose des achats moins chers au détriment de nos services publics. » peut-on lire sur la page officielle d’Ethical consumer, l’association des consommateurs britanniques.
Les fêtes de fin d’année approchent à grands pas et Amazon sera très certainement le lieu où beaucoup d’internautes réaliseront leurs achats. Qu’est-ce qui peut justifier cette réticence ? Qu’est-ce qui se cache derrière cet appel au boycott massif ? La réponse tient en deux mots simples « optimisation fiscale ».
Le problème ne date pas d’aujourd’hui sur le sol britannique. Les firmes Microsoft, Google et Oracle sont même de grandes championnes de cette pratique, au même titre qu’Amazon. Ces grosses compagnies amassent à la pelle les bénéfices et ne reversent pas grand-chose en contrepartie au fisc local.
La mondialisation a modelé un nouvel environnement socio-économique ; cependant, les réglementations des échanges peinent à suivre le rythme. C’est ce qui se passe avec les taxes, comme le déplore Margareth Hodge, MP parlementaire britannique qui supporte l’initiative d’Ethical consumer.
Ajouté à cela, la volonté des gouvernements d’attirer les investisseurs et de favoriser la création d'emplois en réduisant les taxes, ne fait qu’empirer la situation. Pour Margareth Hodge, la conséquence est élémentaire : les entreprises locales sont en danger.
« Il est extrêmement urgent et important que nous prenions position contre ces firmes qui évitent de payer les taxes. Nous devons détruire leur réputation. » dira-t-elle. Dans une interview accordée à Ethical Consumer la parlementaire a même affirmé avoir abandonné Amazon au profit d’autres alternatives (John Lewis, Debenhams, Lush, Next) et invite ses compatriotes à en faire autant.
Le moment est indiqué pour l’appel au boycott. Cependant, recevra-t-il une réponse favorable de l’ensemble des consommateurs britanniques ? C’est une toute autre histoire.
Source : Ethical consumer
Et vous ?
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