Par Hinault Romaric, et Xavier Amon
Matthew Campbell et Michael Hurley affirment que contrairement aux déclarations de Facebook sur les messages privés qui sont gardés confidentiels, et donc connus uniquement par l’expéditeur et le destinataire, l’entreprise intercepte et analyse systématiquement le contenu de tous les messages privés des utilisateurs.
La plainte s'appuie sur une étude d'un cabinet de sécurité informatique datée d'août, et des recherches effectuées en 2012 par le Wall Street Journal pour une série d'articles sur la vie privée numérique.
Concrètement, lorsqu’un internaute envoie un message contenant une URL d’un service tiers, cette dernière est scannée. Facebook ne s’arrêterait pas là, et procéderait, non seulement à un suivi du lien pour apprendre plus sur les activités en ligne de l’utilisateur, mais également à une analyse complète du message.
Les informations personnelles obtenues sur les utilisateurs du réseau social seraient ensuite partagées « avec des tiers comme des annonceurs, des sociétés de marketing et autres agrégateurs de données ». Les plaignants soutiennent que l’utilisation du mot « privé » par Facebook pour son service de messagerie est trompeuse, étant donné la façon dont la société traite les messages.
Les deux plaignants, compte tenu de l’apport financier à Facebook de cette pratique, réclament une indemnisation de 100 dollars chaque jour de violation avérée de la vie privée ou 10 000 dollars pour chaque utilisateur affecté.
Facebook, pour sa part, estime que ces accusations sont sans fondements et compte se défendre rigoureusement, selon un porte-parole du réseau social.
La protection de la vie privée sur internet est devenue un sujet préoccupant pour plusieurs internautes ces dernières années. Selon des études publiées l’an dernier, les consommateurs feraient moins confiance aux sociétés de l’internet en ce qui concerne la protection de leurs données personnelles.
Source : Digitalcommons
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